Six Feet Under
En ce moment, je me régale avec Six Feet Under. Merci à un ami qui m'a fait découvrir cette série! Elle est incroyablement humaine puisqu'elle nous renvoie sans arrêt par rapport à nos contradictions sur la vie. Qui est derrière ce véritable bijou cinématographique? Allan Ball, le scénariste d'American Beauty. Note : je me demande parfois ce que l'actrice Rachel Griffiths fout dans cette série. Elle est d'une telle médiocrité que parfois j'ai envie de balancer la télécomande sur sa gueule. Heureusement que le scénario est bien ficelé pour l'oublier! Sinon les autres acteurs sont particulièrement touchants.
L'originalité réside dans l'ouverture de chaque épisode par un décés d'une personne qui se retrouvera en fin de compte entre les mains des Fishers (une sacrée famille dont l'occupation quotidienne est d'accompagner la famille du défunt jusqu'au bout). Chaque macchabée, présenté avec soin, influe les Fishers et rapelle leur condition de vie sur Terre. Grâce à eux, les Fishers évoluent. En parralèle, il est possible de suivre les tourments et les interrogations de cette famille. Aucun voyeurisme. Aucun climat malsain. Une étude de comportements et une interrogation sur les causes, les conséquences et les répercussions d'un tel évènement. Ce qui est surprenant : il ne tire jamais sur la corde sensible. Bien au contraire, le moindre sujet sensible apparaît facilement et naturellement.
Il y en a, parmi les blogueurs, qui risque de me dire que c'est encore un rendez vous avec le lugubre, le sinistre et la morbidité. En aucun cas ils n'y sont. Mais sachez bien que sa réussite est due à l'emploi d'un humour particuliers : décapant, cynique, noir, anticonformiste ... Bref, je ne vais pas étaler la longue liste des adjectifs qualifiant cette sublime série.