La fleur du mal
"Il faut faire bonne figure"
Claude Chabrol me surprend toujours avec sa conception sur la bourgeoisie et la cruauté humaine en décrivant des portraits éclatés, assemblés et croisés. Tout est lié. Mais il fait toujours le même film. Il n’y a donc plus vraiment de surprise. Je lui reproche surtout d’être routinièrement excellent.
Toute la problématique du film tourne autour de la transmission d’un lourd secret non résolu ou non expié de génération en génération. Les spectres de l’inconscient collectif hantent toujours la famille avec des unions frôlant la consanguinité et l’inceste. Tous coupable. Mais le soleil resplendissant bordelais leur permet d’être insouciant face à ce problème transgénérationnel. Que se cache t il alors derrière ce soleil ? Des nuages avec un ciel gris et des éclairs ? Un cadavre dans un placard ?