Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
A la recherche de Miss Cultura ...
A la recherche de Miss Cultura ...
Publicité
Newsletter
13 février 2008

La saveur de la pastèque

La_saveur_de_la_pasteque_06

Je ne regarderai plus jamais la pastèque, un de mes fruits préférés l'été, de la même façon. Je n'ai eu hélas le temps de compter le nombre de pastèques défilant à l'écran! Elles sont beaucoup trop nombreuses! En tant que spectactrice aguérrie, curieuse et aventurière j'ai beaucoup rigolé en le regardant. Je naviguais sans arrêt entre la surprise, l'admiration et le dégoût pour certaines scènes de sexe où le désir n'y est vraiment pas du tout. Je les juge plutôt clinique malgré l'incongruité et l'originalité. Les timides et les complexés auront du mal à accepter l'outrance de ce film construit sur le mode méthaphorique. La scène finale, le summum de ce film "choc", risque de les crisper et de les mettre mal à l'aise. Mais ils peuvent être sauvés par les morceaux musicaux où l'on chante l'amour avec des paroles passionnées. 

Il y a peu de dialogue. Des plans longs avec des grands angles pour faire participer le spectacteur contre son gré aux scènes. Du comique. Du laconisme. Du tragique. Du grotesque. Du mélodrame. De la tristesse. De la poésie. De la sensibilité. De la naiveté. Un véritable cocktail explosif pour symboliser les multiples facettes de l'humanité. Les sujets ne cesse de déambuler avec leur corps, de se croiser pour chercher perpétuellement l'étincelle de l'amour. Des zombies qui errent pour se rabattre sur la cruauté de la sexualité. Leur bouée de sauvetage. Un besoin de se sentir vivre et vivant.

Publicité
Commentaires
P
Oui je le sais bien.:-)
M
Je n'oblige personne à le voir.
P
Un film qui ne demande qu' à être vue?<br /> En tout cas, la photo est forte, trop forte même... Pour moi.
Publicité